Parmi tous les mots valises et bienpensants qui ont cours dans notre secteur, il y en a un qui me dérange presque autant que bien vieillir.
Il s’agit d’inclusif.
De l’habitat inclusif.
Ce terme est de la paresse intellectuelle, et ne fonctionne que parce que personne ne peut décemment s’affirmer excluant. En effet qui a envie de dire que l’inclusion c’est nul, quel porteur de projet peut se permettre de ne pas être incluant.
Et pourtant l’idée est bonne, permettre à chacun de choisir ou vieillir…
Bienvenu sur SocioGérontologie, le podcast pour comprendre les vieux. Aujourd’hui on parle d’habitat inclusif.
Enfait j’avais prévu de faire un épisode sur l’habitat inclusif dans la saison deux qui commence en janvier.
Sauf que…
Sauf que Colette Eynard, Fanny Cérès et Kevin Charras ont publié la semaine dernière une analyse critique du rapport piveteau-Wolform et que du coup se serait intéressant d’en parler.
- D’abord pour vous inciter à le lire. Ils ont fait un vrai travail sur l’écriture et la mise en page ce qui rend le document accessible. Mais peut être que vous êtes comme moi face à un document que vous devez lire : commencez par une synthèse ou un préambule qui donne envie de le lire ça aide.
- Ensuite, pour alimenter la réflexion sur le terme d’inclusif que je trouve largement galvaudé.
- Enfin, parce qu’il me semble bon de donner des points de vue différents inciter chacun à réfléchir.
Quelques ressources :
- Contre rapport : https://2006d7f2-0fc4-433c-b57a-257ed12e8f24.filesusr.com/ugd/9ddf99_9e7bf968ef244776a2b031a456e2dd75.pdf
- Rapport Piveteau-Wolform : https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/document/document/2020/06/rapport-habitat-inclusif.pdf
- Synthèse : https://sweet-home.info/analyse/points-cles-rapport-piveteau-wolfrom-habitat-inclusif/