La silver économie a succombé au chant des sirènes du bien vieillir. Y voyant là le moyen de transformer n’importe quels seniors en consommateur, on a fait du bien vieillir un dogme. Dogme qui crée une vieillesse à deux vitesses et contribue à créer le tabou que je dénonçais dans les premiers épisodes de ce podcast
Et pourtant
Et pourtant, bien vieillir est une belle aspiration, un noble objectif, tant pour le citoyen âgé, que pour l’aidant, l’entrepreneur, ou le décideur public. Je l’ai déjà dit, être vieux c’est parfois moche, c’est rarement satisfaisant et c’est toujours difficile. Il y a donc certainement quelque chose que nous pouvons faire pour rendre la vieillesse moins contraignante.
Aujourd’hui nous poursuivons notre réflexion dans le champ du bien vieillir.
Après avoir montré les limites du dogme du bien vieillir, et avant de proposer mes propres conseils pour bien vieillir (demain je commence la série “Anti manuel du bien vieillir”), aujourd’hui nous allons poser quelques bases.
– Bien vieillir n’a pas grand-chose à voir avec le vieillissement physiologique et tout à voir avec les capacités psychologiques de l’individu.
– Bien vieillir n’est pas une question de solution, mais de principes
– Bien vieillir n’a aucun sens
Bonne écoute
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